L’attachement et la dépendance
La peur de perdre quelqu’un ou quelque chose, la dépendance et la résistance à accepter la vie telle qu’elle est, peut devenir une source de souffrance, d’angoisse et de stress pour nous.
Quand nous ne voulons pas accepter qu’une situation ou circonstance est finie ou transformée parce que nous nous attachons à elle, nous rentrons dans un cycle nocif.
Accepter la fin d’un cycle, laisser place à la transformation, avancer et garder les bons souvenirs est souvent une tâche difficile qui finit par nous rendre malheureux avant la phase d’acceptation.
Vider notre tasse afin de la réutiliser, laisser le passé derrière, lâcher et s’ouvrir à la nouveauté. Faire confiance à la vie et accepter la réalité est souvent un rude travail qui nous demande une robustesse physique et spirituelle.
La douleur, la souffrance et le deuil un passage obligé
Il est nécessaire d’intégrer que les choses se terminent et laisser aller afin de donner place à la nouveauté ou à la transformation.
Accepter l’involution, la phase de douleur, de souffrance et de deuil est un passage obligé pour atteindre l’état de grâce et permettre qu’une nouvelle croissance puisse se produire.
Comment se débarrasser de son égo pour être véritablement soi-même et profiter pleinement de sa vie?
La résistance c’est le mental. Nos pensées négatives sont une autre source d’angoisse, notre égo est là pour nous protéger et nous empêcher de prendre des risques qui pourraient nous mettre en danger.
Ecouter son égo est normal, mais cela ne doit pas nous paralyser et nous empêcher d’évoluer. Ne permettons pas à notre égo de nous endormir et n’acceptons pas de vivre une vie par convenance et parce que nous avons peur de sortir de notre zone de confort.
Soyons authentiques et acceptons entièrement ce que nous sommes, avec nos qualités et nos défauts, nos peurs et nos forces. Acceptons notre imperfection et soyons heureux de ce que nous sommes.
De cette manière nous pourrons donner au-delà de nos attentes et de la pression sociétale qui nous force à adopter des masques, à vouloir rentrer dans un modèle qui ne nous ressemble pas.
Qu’est ce que veut dire sortir de sa zone de confort ?
Sortir de sa zone de confort, c’est oser aller plus loin vers un domaine ou une situation inconnue et l’explorer sans peur de perdre ce qui nous rassure aujourd’hui.
Elargir notre zone de confort ne signifie pas changer complètement nos habitudes et perdre ce que nous avons. Nous allons simplement développer nos champs de possibilités et nous ouvrir à un monde de nouvelles opportunités.
Lâcher prise et vivre en paix :
Lâcher prise se traduit par une pleine acceptation de notre réalité et un apprentissage à nous épanouir avec notre situation actuelle.
Lâcher prise ne veut pas dire abandonner nos rêves, ou rester dans une vie inconfortable, cette attitude n’est pas incompatible avec l’action, elle ne veut pas dire rester immobile, cesser les changements ou l’atteinte d’objectifs.
Profitons de ce que nous avons au moment présent et continuons à rêver, à faire confiance à la vie, restons positifs et vivons en totale plénitude et en paix malgré notre réalité.
Le pouvoir du moment présent (1) :
Quand on n’offre aucune résistance à la vie, on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être. Et cet état ne dépend plus des circonstances, bonnes ou mauvaises.
La peur de perdre ne sera plus là puisque la dépendance aura disparu. Et la vie se mettra à couler facilement.
Lâcher prise est donc la chose la plus importante que nous pouvons faire pour amener un changement positif.
Le véritable « non-faire » sous-entend l’absence de résistance intérieure et un état de vigilance intense.
Avec le lâcher-prise, nous n’avons plus besoin des défenses de l’égo et de faux masques. Nous devenons très simples, très vrais. « C’est dangereux, dit l’égo. Tu vas te faire blesser. Tu seras vulnérable »
Mais ce que l’égo ne sait pas, c’est que c’est seulement en renonçant à la résistance, en devenant vulnérable, que nous retrouvons notre véritable et essentielle invulnérabilité.
Lâcher-prise, c’est accepter intérieurement ce qui est sans réserve. Lâcher-prise ne transforme pas ce qui est, du moins pas directement. Il nous transforme, nous.
Choisir consciemment l’éveil correspond à renoncer à l’attachement au passé et au futur et à faire du présent le point de mire principal de notre vie.
Lorsque nous lâchons prise face à ce qui est et que nous devenons donc totalement présent, le passé perd tout pouvoir. Nous n’en avons plus besoin. LA PRESENCE EST LA CLE. LE PRESENT L’EST AUSSI.
« D’aucuns pensent que tenir bon nous rend forts; mais parfois, c’est en lâchant prise qu’on acquiert de la force » Hermann HESSE
(1) Extrait du livre : le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle.